— Contenu issu du livre Bretagne L’essentiel aux éditions Skol Vreizh —
An dañs a zalc’h an den en e sav, “la danse maintient l’homme debout”
Cette expression illustre le lien très fort que les Bretons entretiennent avec la danse.
L’histoire de la danse traditionnelle en Bretagne est fortement marquée par les pratiques revivalistes qui se manifestent à travers les cercles. Le premier d’entre eux est créé en 1902 à Bannalec mais c’est surtout entre 1925 et 1935 que les cercles se multiplient dans les villes de Bretagne et au sein de la communauté bretonne de la région parisienne.
En 1937, on en dénombre une quinzaine. Après-guerre, les cercles connaissent un développement spectaculaire : en 1955, on dénombre déjà 70 bagadoù et 90 cercles celtiques. Ce sont eux qui décident de mettre le patrimoine dansé en valeur, en l’exposant sur scène.
Ce patrimoine avait été notamment collecté par un ethnomusicologue à la fin des années 1950, le chercheur Jean-Michel Guilcher. Il publie en 1963, La Tradition populaire de la danse en Basse-Bretagne et dresse l’état de la tradition de danse telle qu’on pouvait encore l’observer à cette époque. La qualité de la danse bretonne aujourd’hui pratiquée en fest-noz lui doit beaucoup.
Les fédérations Kendalc’h et War’l leur sont fortes de leur succès public et du nombre important de jeunes adhérents qui les rejoignent chaque année. Les deux structures viennent d’ailleurs de fusionner sous le nom de Kenleur qui regroupe aujourd’hui plus de 200 associations.
Voir le site internet
