1790 La Naissance des départements
Le principe de la division du territoire français en départements de superficie à peu près équivalente la condamne dès 1790 : la province disparaît en tant que telle, quoique ses limites se trouvent respectées dans les contours orientaux de l’Ille-et-Vilaine et de la Loire-Inférieure. Maigre consolation, le Morbihan reçoit un nom breton !
Pour le reste, la vie politique locale s’organise selon le bon vouloir du régime en place à Paris : après un bref épisode girondin ou décentralisateur au début de la Révolution, c’est le préfet napoléonien qui dicte sa volonté aux conseils généraux, tandis que les parlementaires bretons n’interviennent pas en tant que tels dans la capitale.
XXe siècle La renaissance d’une institution régionale
Il faudra attendre le Célib des années soixante, puis la “régionalisation” des années quatre-vingt du XXe siècle pour voir renaître une institution régionale, certes encore fragile, manquant d’ambitions, disposant d’un budget limité… et amputée de Nantes et de la Loire-Atlantique !